Les bienfaits de la sophrologie pour accompagner les aidants familiaux
En effet, s’occuper d’un proche malade, souffrant, qu’il s’agisse d’un enfant, un parent; demande beaucoup de ressources, d’attention, de bienveillance et cela peut provoquer une énorme charge mentale, émotionnelle et avec le temps, une grosse culpabilité !
Avec cette drôle de sensation de ne jamais en faire assez, d’être parfois trop intrusif, d’inverser les rôles quand il d’agit d’un parent âgé….
La difficulté s’accentue au fil de l’accompagnement ainsi :
-l’énergie décline,
-le sentiment d’impuissance s’accentue et
-le surmenage s’installe de manière pernicieuse
car la vie de l’aidant s’articule autour du proche, même si cet aidant essaie de continuer sa vie, il y a un fort risque d’isolement et d’aliénation mentale !
On sort peu, on limite les interactions sociales, le travail nous aide à continuer à trouver du sens, à avancer plus sereinement mais parfois, on dort peu, l’épuisement comme dans le cas d’un burn out s’intensifie, on comprend aussi que la vie des autres suit son cours et que le temps de l’aidant est suspendu…Comme une fatalité, on lutte pour tenir le coup et accompagner au mieux mais on a aussi besoin de se faire accompagner…
-soit en consultant une association qui offre aide, écoute et conseils avisés mais aussi
-en partageant sa souffrance, sa détresse auprès du médecin traitant, auprès d’un psychologue
-puis en prenant le temps de venir écouter ses émotions, les accepter et faire en sorte de retrouver un peu de souffle de vie; de l’énergie, des ressources pour continuer à avancer et accepter cette épreuve de vie et là, la sophrologie peut intervenir.
Comment ?
Elle favorise une meilleure gestion de ses émotions (colère, tristesse, peur, culpabilité).
Elle permet de :
- lâcher prise sur des situations difficiles ;
- retrouver un meilleur sommeil ;
- se détacher provisoirement de ses obligations,
- réaliser un deuil blanc (accepter qu’un proche, atteint d’un trouble cognitif, n’ait plus la même présence mentale ou affective).
Par cette pratique, l’aidant revient à ses ressentis, ses valeurs, et goûte à sa propre présence. Il retrouve de l’énergie et apaise son esprit.
Pourquoi ?
- Réussir à aborder le quotidien avec davantage de sérénité ;
- Déposer sa charge mentale pour prendre les bonnes décisions ;
- Mieux gérer le soutien apporté à son proche au quotidien.
L’objectif de la sophrologie dans ce cas, c’est de permettre à l’aidant de se détacher de la situation vécue avec son proche et ainsi prévenir l’épuisement à la fois psychologique et physique.
Un article éclairant.